Mécanique

Les différentes étapes d’une reprogrammation de moteur

reprogrammation moteur

Les véhicules actuels (disposant d’un boîtier électronique) sont dotés d’un système intelligent que leur propriétaire guide à l’aide d’un logiciel. Ce dernier se présente comme étant un calculateur servant à gérer les performances du moteur. En gros, il agit sur le contrôle de la motorisation du véhicule. Dans la mesure où les automobilistes veulent augmenter le régime moteur tout en améliorant le couple, une reprogrammation est indispensable pour pouvoir gagner en accélération et en reprise. Sans modifier la mécanique, cette méthode est très prisée en Europe grâce à son pouvoir de faire diminuer la consommation de carburant. Voici les différentes étapes à suivre pour reprogrammer son moteur.

Première étape : la recherche du professionnel à engager

La reprogrammation moteur nécessite d’évaluer toutes les performances de la voiture en prenant en considération de ses paramètres d’usine et de son état actuel. Pour cela, un professionnel en la matière doit impérativement se charger de l’intervention afin d’éviter les éventuelles complications. Sur internet, de nombreux services de reprogrammation sont proposés. Il n’est donc pas difficile de dénicher une société de reprogrammation de voiture. Il faut juste reconnaître lequel des spécialistes choisir en fonction de sa fiabilité et de son expertise.

Deuxième étape : l’évaluation des paramètres techniques du véhicule

Il s’agit de la première intervention du professionnel. Cette étape consiste à vérifier certaines erreurs sur le software. À l’aide d’outils de diagnostic, le programmeur s’assure qu’aucun blocage ne vient interférer dans le fonctionnement du projet. Dans le cas où le système ne présente pas d’avaries ou de défauts, la procédure peut continuer.

Troisième étape : les essais techniques au banc de puissance

Avant de passer à la reprogrammation, le moteur doit subir quelques tests concernant les réglages initiaux du constructeur. Le but de la manœuvre est de repérer les possibilités de tuning sur le moteur, puis de s’assurer de son état. Les défauts non trouvés par l’outil de diagnostic seront dévoilés par le banc de puissance. De ce fait, si une panne ou un encrassement est détecté, le professionnel intervient directement sur le déficit de puissance.

Quatrième étape : l’optimisation du logiciel

Il s’agit du cœur de toute l’opération. Une fois que tous les détails du moteur sont diagnostiqués, le logiciel peut désormais passer à la modification. Cette étape consiste à augmenter la puissance du moteur en se basant sur son régime et son couple. En optimisant le système d’injection, la pression accumulée dans le circuit d’admission va monter. Ce qui va faire tourner le moteur à bas régime tout en gagnant en couple. Il sera plus facile d’enclencher une reprise sans forcer le protocole de rotation du moteur. Malgré tout, il faut reconnaître que la valeur maximale à reprogrammer ne doit pas dépasser les 20 % pour des raisons de sécurité.

Cinquième étape : vérification des évolutions

Après avoir installé les mises à jour du logiciel, le professionnel doit garantir la convenance des modifications par rapport à l’état du véhicule. Des essais techniques seront de nouveau effectués pour discerner les risques d’anomalies. Cette dernière étape peut prendre quelques heures, voire des jours, si les ajustements ne sont pas uniformes. Par ailleurs, quand tout fonctionne sans encombre, l’intervention prendra fin avec une certification de validation.