Que ce soit des solutions logicielles et informatiques ou encore des solutions pratiques, « la lutte » contre les radars routiers continue. Et les solutions se font de plus en plus ingénieuses et de plus en plus subtiles du côté des conducteurs. Et la plaque anti-radar compte parmi ces trouvailles. Alors, mythe ou réalité ?
Comprendre la plaque anti-radar c’est comprendre le fonctionnement des radars
C’est le point de départ du fonctionnement d’une plaque anti-radar. Plus vous connaissez vos cibles, plus la protection sera efficace. Sur la route, vous êtes confronté à deux types de radars :
- Les modèles mobiles ou embarqués : Ce sont les radars qui prennent la forme d’un pistolet, ou encore un dispositif installé à bord d’un véhicule de la gendarmerie.
- Les radars fixes : ce sont les dispositifs qui disposent d’un flash automatisé. C’est également le radar le plus utilisé sur les routes françaises.
La plaque anti-radar, mode d’emploi
Une plaque anti-radar, c’est une plaque d’immatriculation qui évite à ces radars de prélever le numéro de votre voiture. Comment ? Grâce à un système d’optique très judicieux : au moment où le flash des radars s’active, la plaque réfléchit la lumière d’une manière parfaitement synchrone. Comment ? Il existe deux techniques :
- L’utilisation d’une bombe de vernis : un spray qui se pulvérise sur votre plaque d’immatriculation. Sa composition permet à la plaque d’avoir un effet réfléchissant. Faites un tour sur la toile pour en trouver une.
- L’utilisation d’autocollants spéciaux : Des bandes adhésives qui réfléchissent également la lumière. Ce sont des bandes noires que vous allez coller sur la plaque par-dessus les numéros.
Les inconvénients pour les conducteurs
Aux yeux de la loi, il s’agit d’un délit bien évidemment. La législation française impose que tous les véhicules qui empruntent les routes françaises aient leurs immatriculations bien visibles. Dans le cas contraire, c’est 1500€ d’amendes, retrait de six points sur le permis et suivant les circonstances, trois ans de suspensions de permis. Et cela c’est seulement pour le simple usage du vernis.
Pour les autocollants, l’amende peut également être très salée : 3500€ et confiscation de la voiture. S’ajoute à cela bien évidemment la suspension de permis pendant 3 ans et retrait de six points.
Est-ce vraiment efficace ?
Supposons que vous allez acheter une plaque réfléchissante. Si vous vous faites flashé par les gendarmes avec, sur le cliché, votre immatriculation est totalement blanc ! Mais pour vous retrouver, il suffit d’un petit traitement d’image. Sur Photoshop par exemple, il suffit de revoir la luminosité du cliché à la baisse, retoucher les contrastes et les saturations couleurs pour que les caractères apparaissent en claires…
Et bien évidemment, les autorités sont préparées à ce genre de manœuvre. Et maintenant, vous savez qu’il s’agit là d’une démarche illégale. Donc, réfléchissez bien avant de vous embarquer dans l’installation d’une telle plaque. Si vous pensez que le jeu en vaut la chandelle, allez-y, mais à vos risques et périls.