Les phares d’une moto jouent un rôle essentiel, et ce sur de nombreux aspects. Ils doivent assurer deux fonctions principales : de un, la sécurité pour le conducteur (ils doivent rendre la moto visible auprès des usagers), et de deux, il doit assurer l’éclairage et la visibilité de la route. À vrai dire, les deux rôles sont tous relatifs à la sécurité routière. Pour que les phares puissent remplir ses deux fonctions, un bon réglage est primordial. C’est une tâche qui suit une démarche assez rigoureuse si l’on veut la réaliser dans les règles de l’art.
1. Les prérequis pour votre réglage
Il est à savoir que le concept se base sur l’ajustement du faisceau lumineux que votre phare génère. Ainsi, le réglage phare moto implique des normes qui se basent sur des mesures au centimètre près. Mais pour atteindre cet objectif, il faut avoir les matériaux suivants :
- Un tournevis cruciforme,
- Un ruban métrique,
- Un crayon ou tous autres outils pouvant marquer un mur.
Il serait aussi ingénieux de garder sous la main le manuel fourni avec votre moto, dans le cas où ce dernier ne serait plus disponible, vous pouvez toujours faire une tour sur la toile pour le télécharger en format PDF. C’est lui qui vous donnera les détails essentiels à connaitre sur les manipulations à faire pour moduler les phares de votre deux-roues.
Vous l’aurez compris aussi, il est essentiel d’avoir un mur ou tout du moins un support sur lequel on pourrait voir nettement l’effet du faisceau de lumière. De plus, il faudra être deux pour que la tâche soit plus simple à accomplir. Aussi, assurez-vous qu’au moins une personne soit disponible pour vous prêter main-forte. Comme argument pour votre compagnon vous pouvez lui dire que l’opération ne durera que quelques minutes, et c’est un fait et non une excuse.
2. Les étapes du réglage de votre phare
Le concept est simple, donnez à votre phare la hauteur optimale pour qu’il puisse avoir une portée assez conséquente. Il est à savoir que votre phare n’est pas censé éclairer le bitume ou toute autre chose trouvant sur le sol. Pour ce faire, les étapes suivantes seront nécessaires.
Étape 1
La moto doit être posée à une distance de 5m par rapport au mur qui vous servira de référence. Elle doit être stabilisée et bien fixée. Ensuite, soit vous ou la personne qui vous aide devrez monter sur la moto.
Étape 2
Quand un cercle lumineux se dessinera sur le mur, il vous faudra déterminer la limite supérieure de ce dernier. Une fois faite, prendre la mesure de la distance qui la sépare du sol. Cette distance sera désignée par X.
Étape 3
Ensuite, prenez la mesure qui sépare le centre de votre phare avec le sol. Elle sera notée : Y. Le reste consistera à définir la différence X – y. Elle ne doit pas dépasser, en valeur absolue, les 5 à 15 cm.
Étape 4
C’est là que vous allez ajuster votre phare en fonction du delta (X-Y).
3. En ce qui concerne le phare en lui-même
Si le réglage est destiné à mettre en place un bon positionnement des phares, la puissance de ce dernier n’est pas à prendre à la légère. Selon le Code de la route, vos feux devraient pouvoir éclairer sur 100m. Pour les feux de croisement ou plus communément connue sous l’appellation « code », la distance est de 30 mots. Aussi si votre moto n’arrive pas éclairer sur ces deux distances, alors il vous faudra regarder, soit la batterie, soit votre globe.
Une fois le problème identifié, il vous reste à remplacer l’élément défaillant. Pour le sujet de la batterie c’est tout un autre monde, ici on restera dans le contexte des phares pour moto. Aussi, dans cette catégorie on a : les lampes à incandescence et les lampes halogènes. D’une manière générale, les lampes à incandescence présentent une performance moins bonne. Sa puissance et sa durée de vie laissent à désirer. De plus, ses qualités vont décroitre avec le temps à une vitesse assez impressionnante.
Les lampes halogènes présentent un rendement plus correct. En consommant moins, elles arrivent à vous donner plus de lumière que le modèle précédent. De ce fait, c’est une option plus viable. Sur le marché, on distingue deux sortes : ceux à filament unique et ceux avec deux filaments. Par ailleurs, elles sont aussi disponibles à différents stages de puissance, ce qui vous permette de gagner jusqu’ à 50% d’éclairage sur certains modèles. Enfin, les lampes à lumière bleue sont, elles, susceptibles de reproduire les conditions de conduites en journée.
