Avec la nouvelle Renault Clio 5, Renault a entièrement revu sa formule, tout en préservant l’ADN iconique de sa citadine. La preuve ? Elle arrive sur un marché dans laquelle sa grande sœur, la Clio 4, fait encore figure de mastodonte. Avec cette nouvelle Clio, Renault a tout changé…sans rien changer. Si ce n’est qu’elle a rendu son modèle encore plus iconique, encore plus intouchable (n’en déplaise à Peugeot…).
La 5, la meilleure de toutes les Clio ?
Beaucoup diront que la meilleure des Clio c’est la Williams 1re génération ! Ce n’est pas faux. Mais avec la Clio 5, la marque au losange propose tout simplement « la meilleure des Clio ». Ce n’est pas nous, c’est Renault qui le dit dans sa brochure commerciale. Et une fois en face de la «bête » on ne peut s’empêcher de dire que les ingénieurs de Boulogne-Billancourt ont fait du sacré bon boulot !
Beaucoup plus polyvalente que la Clio 4
Comparée à la 4e génération, l’allure générale de la voiture évolue peu. D’ailleurs, pourquoi changer un design remarquable et qui plait à la clientèle ? La Clio 5 se contente donc d’un très léger lifting pour un peu plus d’élégance et de glamour. Et il n’y a rien à dire, les lignes de la voiture sont toujours aussi sexy.
Plus courte de quelques centimètres, elle ressemble fortement à sa devancière. À quelques détails près : une calandre un peu plus large, l’apparition de deux nervures sur le capot, et les feux avant en forme de C (comme sur la Talisman et la nouvelle Mégane). Il en va de même pour l’arrière de la voiture : un bouclier sobrement redessiné et des feux plongeants. Sur une place de parking, la nouvelle Clio en impose.
Un habitacle revu et corrigé
Le seul reproche à faire à la Clio 4 c’est la finition perfectible de son habitacle. Avec la Clio 5, Renault a entièrement revu sa copie. La qualité est bien présente et est à la hauteur de son plumage. Planche de bord avec des matériaux moussés, et des petits détails comme les surpiqures… de quoi proposer un habitacle à la hauteur de la reine.
La reine du bitume également ?
Une fois à son volant, on ressent tout de suite la recherche de confort. La Clio 4 a souffert vis-à-vis de ses concurrentes directes comme la Peugeot 208 et la Citroën C3. Elle se situait juste entre les deux, moins dynamique que la 208 et moins confortable que la C3.
En collaboration avec Nissan et Mitsubishi, la nouvelle Clio bénéficie d’un nouveau châssis basé sur la nouvelle plateforme CMF-B. Résultats des courses ? La voiture se retrouve campée sur des amortisseurs beaucoup plus fermes, qui gomment parfaitement les différentes aspérités de la route.
Le son du moteur ? Quel son ?
La voiture dispose également d’une très bonne insonorité. Cela ennuierait peut-être les puristes de la belle mécanique, mais pour un conducteur lambda, les joints plus épais des portières apportent calme et sérénité dans l’habitacle.
Une direction beaucoup moins précise qu’auparavant
Derrière le volant, le train avant en impose. Avec la 4, vous avez une voiture qui épouse parfaitement les courbes de la route. Force est de constater qu’avec la Clio 5, on a une voiture assez sous-vireuse. Elle prend également plus de roulis que l’ancienne génération.
Une technique au point
Avec une motorisation de 130ch, et qui développe un couple de 240Nm, le petit 1.3 TCE remplit très bien son rôle (en attendant une version RS ?). Avec une boite automatique à 7 rapports, vous avez une petite coquine : joueuse et (presque) dynamique. Le 0 à 100 km/h est expédié en 9s, pour une V-Max de 200km/h.
Il n’y a pas à dire, le petit 4 cylindres turbo faits bien son rôle. Niveau consommation, c’est du 50/50, environ 7,5l/100km. Prix d’entrée de la gamme ? 14.100€ pour la gamme SCe 65 Life. Comptez la coquette somme de 26.000€ pour l’Initiale Paris. En pratique, vous avez accès à de nombreux équipements de sécurité dès l’entrée de gamme de la voiture.